Maria Pallarès Serena

Je m’appelle Maria Pallarès Serena, née à Tarragona il y a presque 27 ans. Ma formation professionnelle a débuté par des études en Education Sociale à l’Université de Barcelone, que j’ai terminées en 2004. Durant ces trois années d’études, je me suis investie bénévolement au sein de la fondation Casal dels Infants del Raval à Barcelone et j’ai travaillé comme coordinateure de projet au sein de la Fédération des Associations d’Education pour Adultes, jusqu’à ce que je rentre dans ma ville natale pour continuer mes études. En 2005, j’ai étudié l’anthropologie sociale et culturelle à l’Université Rovira i Virgili de Tarragone; j’ai terminé cette licence en 2008. En 2005 également, j’ai commencé à travaillé pour la fondation Casal L’Amic à Tarragone, où j’exerce toujours. Dans cette structure, je m’occupe depuis mon arrivée du projet d’éducation de rue A peu de carrer.

Entre autres choses, j’ai co-écrit en 2006 un article pour la revue CEESC (du collège des éducateurs et éducatrices sociaux de Catalogne) : “Travail de rue et développement communautaire dans la région de Tarragone”. En novembre 2009, j’ai participé en tant qu’anthropologue de la fondation Casal L’Amic au projet “PARTIR – Miradas, esguards, regards” avec les associations “L’âge de la tortue” et “Ariadna”; nous avons publié un livre à cette occasion.

Projet de recherche :
Ma contribution en tant que chercheuse au sein du projet Correspondances Citoyennes consiste à mener un travail de terrain en utilisant plusieurs outils de la recherche en anthropologie, comme le journal de bord et les entretiens semi-directifs. Les informations collectées et analysées permettront de contextualiser les processus à l’oeuvre pendant les résidences d’artistes. Les modalités de ce travail de recherche s’adapteront au travail de chaque artiste avec l’intention de prolonger ou d’appronfondir les questions qui ressortent des échanges entre artistes et habitants. Eclairages et réflexions propres à chaque histoire de vie qui contribuent à faire émerger des éléments d’explication du fait migratoire: processus de construction de l’identité, place des migrations en Europe, lieux d’accueil, terres abandonnées, épreuves, illusions, désillusions, fantasmes.