Correspondances Citoyennes en Europe
Les migrations au coeur de la construction européenne
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Un projet de coopération culturelle européenne entre l’ARCS, TOPIK, L’âge de la Tortue (France), PATRIR et AltART (Roumanie) ainsi que Ariadna et la Fundacio Casal
L’Amic (Espagne).
Résumé
De septembre 2010 à juillet 2011, une équipe d’artistes et de chercheurs va travailler en résidences aux côtés des personnes qui vivent à Rennes, Cluj et Tarragona en vue de réaliser – à partir de leurs représentations et de leurs imaginaires – un ouvrage, un film documentaire, un site Internet et une exposition sur les conditions de développement d’un dialogue interculturel en Europe.
A. Fondements et ambition du projet
Les Européens vivent dans un monde urbanisé et qui s’urbanise de plus en plus ; en 2006 un humain sur deux vivait déjà dans une ville. Exode rural, migrations intérieures et migrations extérieures ont développé de nouvelles formes de cosmopolitisme au sein de l’Europe. A l’heure de la mondialisation, le brassage des populations implique une diversification croissante des références culturelles au sein de cités. Toutefois, ce constat fait craindre à certains une déliquescence des liens sociaux dans ces milieux urbains en mutation. Cette fragilité des repères communs constitue un terrain favorable au repli identitaire et à la montée de la xénophobie. A travers l’agenda européen de la culture, l’Union Européenne a choisi de contrer cette tendance et, à l’inverse, de favoriser la solidarité, le respect de la diversité et la prospérité. Pour que cette ambition puisse voir le jour, la société civile a également un rôle à jouer en menant des actions – aussi modestes soient-elles – afin d’ouvrir des pistes vers une société de dialogue.
Ce projet de société n’est réalisable que si l’on prend la mesure des défis à relever. D’une part, on tend souvent à sous-estimer, dans la communication interculturelle, la charge émotive des paroles, les codes sociaux et la formation des représentations de l’Autre. Pour saisir l’altérité, il s’agit de comprendre – au-delà des mots – d’autres modes de pensée, de croyances, d’autres systèmes de valeurs, d’autres comportements qui constituent le contexte culturel de son interlocuteur.
D’autre part, nous ne pouvons pas ignorer les questions troublantes que nous soumet l’actualité en Europe. Comment inventer de nouvelles façons de vivre ensemble à l’heure où les images de reconduites à la frontière alimentent régulièrement les journaux télévisés, où l’on encourage financièrement les retours au pays, où la recherche de mixité sociale tend à « ethniciser » les procédures d’attribution de logements sociaux, où les actions de solidarité en faveur des migrants et les réglementations nationales s’opposent régulièrement ? Comment renouveler nos modes d’action en faveur du dialogue des cultures quand certains lieux de cultes font l’objet de lois restrictives, quand des intérêts économiques et géo-stratégiques cherchent à se dissimuler derrière des arguments culturels et/ou religieux, quand nombre de discours officiels tendent à euphémiser les problèmes, à éviter le conflit alors même que la confrontation de points de vue est un levier fécond pour peu qu’on la considère comme une expression politique susceptible de réintroduire du collectif et de poser la question du vivre ensemble ? Enfin, à quelles conditions le dialogue interculturel est-il conciliable avec les orientations politiques de l’Union en ce qui concerne les flux migratoires, notamment avec ses voisins les plus proches ?
La Déclaration de l’UNESCO sur la Diversité culturelle nous rappelle que par le jeu des combinaisons et de la confrontation des références culturelles, la vie collective se construit de manière plus durable et plus sereine une fois que chacun se sent reconnu dans la pluralité et la singularité de son identité. Pour avancer dans cette voie, nous proposons d’expérimenter de nouveaux modes de rencontres et d’échanges entre citoyens issus d’horizons sociaux, culturels et professionnels très divers. Nos objectifs consistent à faire en sorte que chaque participant se sente reconnu et s’exprime sur ses valeurs et le sens qu’il donne à sa vie, ainsi qu’à organiser la confrontation de ces valeurs dans une perspective de dialogue interculturel. Plutôt que de voir nos différences comme un frein ou une source de tensions, nous souhaitons les voir comme un moteur pour nous enrichir mutuellement, et avancer vers un mieux vivre ensemble.
Romain Louvel, Correspondances Citoyennes, 2009
Dans cette perspective, nous prévoyons d’organiser trois séries de résidences d’un mois réunissant des artistes et des chercheurs espagnols, français et roumains au coeur de trois quartiers populaires en Europe : Le Blosne (à Rennes), les Barris de Ponent (à Tarragona) ainsi que Pata Rat (à Cluj). Parce que les migrations intérieures et internationales ont façonné leur histoire et les mémoires de leurs habitants, ces territoires nous paraissent emblématiques des défis qui se posent aujourd’hui aux Etats européens en termes d’intégration et de cohésion sociale.
Au cours de ces résidences, les artistes, les chercheurs et les habitants vont travailler d’égal à égal pour mobiliser chez chacun d’entre eux une matière intime et sensible constituée d’histoires de vie, d’imaginaires et du regard que chacun porte sur notre société européenne. Alors que la plupart des projets proposent du fonctionnel, nous souhaitons travailler avec ces citoyens à partir de leur vision sensible du monde. Chaque récit sera matérialisé sous la forme d’une « Correspondance » qui sera adressée à un destinataire (élus, voisins, inconnus…). En acceptant de se prêter au jeu de la Correspondance, chaque personne choisit de transmettre ses valeurs à travers un récit qui sera rendu public. Ces productions serviront ensuite de supports à l’organisation de débats publics en Roumanie, en Espagne et en France sur les conditions de développement d’un dialogue interculturel en Europe. Au-delà de ces trois pays, nous capitaliserons nos résultats en vue d’alimenter à l’échelle communautaire les travaux des chercheurs et les réflexions des décideurs publics.
B. Productions
Pour mener à bien ce projet, les organisateurs font appel à des artistes et des chercheurs de Roumanie, d’Espagne et de France.
Ensemble, à l’issue de trois séries de résidences, nous prévoyons de :
• Produire trois séries de « Correspondances »,
• Créer une exposition et un site web,
• Editer un ouvrage,
• Réaliser un film documentaire,
• Produire une analyse des processus à l’oeuvre et des résultats obtenus,
• Construire quatre valises contenant l’ensemble de ces productions en vue d’un travail futur avec des lycées, des universités et des élus.
Toutes les productions sont traduites en français,
en roumain, en catalan et en espagnol.
C. La méthode utilisée
Qu’est-ce qu’une « correspondance citoyenne » ? C’est une production artistique qui matérialise des récits de vie et un regard sur notre société; elle est signée par ses expéditeurs, s’adresse à un destinataire et appelle une réponse. Chaque correspondance combine sens (message explicite) et sensibilité (au-delà du sens premier des mots, un message imagé qui reflète une émotion, une intimité). Elle peut prendre les formes suivantes : éditions (livres, cartes postales…), DVD (courts-métrages, film documentaire), CD (composition musicale, lectures) qui pourra être reproduite facilement en plusieurs centaines d’exemplaires. Les thématiques de travail sont inspirées par le sous-titre du projet « Les migrations au coeur de la construction européenne ».
« Correspondances Citoyennes » s’organise en deux phases et repose sur une série de principes d’action.
1. Les deux phases
Notre démarche repose sur les histoires de vie, les représentations et les imaginaires des citoyens vivant dans des villes cosmopolites en Europe. C’est ce « terreau », cette « matière première » qui témoigne des valeurs et des références culturelles dont ils sont porteurs. Cette ressource a inspiré nos modes d’intervention : notre action débutera dans chaque pays par une phase de production qui permettra aux habitants, aux chercheurs et aux artistes de se livrer pendant un mois à un travail de récits d’expérience, de création artistique et de mise en perspective sociologique, sociolinguistique et anthropologique. Cette phase aboutit à la production des « Correspondances ».
La seconde phase sera consacrée à la diffusion de ces « Correspondances », et à la participation à plusieurs temps de partage d’expériences (forums, conférences, débats, festivals, fêtes de quartier…) aux échelles locales et européenne.
2. Les principes d’action
a. Une immersion d’un mois dans le quartier, accompagnée de « passeurs »
Dans chaque ville, une équipe de 4 artistes et 2 chercheurs s’installe pendant un mois dans un appartement dédié au projet (logement, espace d’accueil, de rencontres, de travail). En Espagne ces intervenants sont Roumains et Français ; en France ils sont Espagnols et Roumains ; etc.
Sur place, un réseau de « passeurs » les accueille et facilite leur immersion dans le quartier. Ces passeurs peuvent être des animateurs, des éducateurs de rue, des interprètes, etc.
b. C’est l’artiste qui va à la rencontre des habitants
Au cours de ces résidences, nous essayons de renverser le schéma classique de la relation artistes-habitants : s’intéresser à chaque personne avant d’essayer de l’intéresser à ce que nous faisons. C’est à l’artiste d’aller se frotter à l’inconnu ; il est à l’initiative de la rencontre, d’abord humaine, avec les personnes qui vivent ou travaillent sur le quartier ; il expérimente des modes « d’entrer en relation », d’égal à égal, sans étiquette sociale ou professionnelle.
Les Frères Ripoulain, Correspondances Citoyennes, 2008
c. Pour chaque série de résidences, chaque artiste participe à la réalisation de trois « correspondances » L’idée ici est de proposer aux personnes du quartier de passer d’un statut d’habitant – observateur non impliqué – à un statut de « correspondant » – acteur qui propose sa vision du monde sur l’espace public. Le chemin parcouru avec chaque habitant nourrit ensuite la production de « correspondances » destinées à transposer sur l’espace public le regard intime qu’il porte sur notre société. La première « correspondance » est le fruit du travail commun d’un artiste avec plusieurs personnes du quartier (ensemble ou séparément) ; la seconde correspondance est le résultat du travail d’un artiste avec une seule personne du quartier (une relation privilégiée pour accéder à l’intime) ; la troisième est une production personnelle de l’artiste. Le chercheur contribue à ces échanges en adoptant ici une position d’écoute active : il incite et sollicite par ses encouragements à poursuivre, par ses questions. Invité à la discussion, il participe à faire émerger de nouvelles perspectives, à explorer de nouvelles significations, sans chercher à réinterpréter les paroles des autres acteurs.
Toutes les correspondances sont expédiées par le binôme artiste-habitant et s’adressent à une troisième personne de leur choix. A chacune de ces réalisations correspond un regard intime et singulier. Une fois produites, ces correspondances deviennent le support de débats organisés lors de la seconde phase du projet. De cette façon, les co-organisateurs souhaitent donner l’occasion à chaque citoyen participant au projet (habitants, chercheurs, artistes) de se confronter à la diversité des regards que les Autres portent sur le monde.
D. Organisation : l’intéret et la place des citoyens (habitants, artistes, chercheurs ou passeurs)
Ce sont tous des citoyens autant que des personnes sensibles dont les biographies sociales, culturelles et professionnelles vont nourrir la production des « correspondances ».
Les fonctions « habitants », « chercheurs », « passeurs » et « artistes » ne sont indiquées ici que pour favoriser la lisibilité du projet, mais ce sont surtout des personnes dotées d’identités variées, plurielles et dynamiques qu’il faut voir sur ce schéma.
1. Qu’est-ce qu’apporte le travail artistes-citoyens…. … au projet ?
Dans ce projet, l’acte artistique permet de :
• s’emparer des récits de vie qui font appel aux émotions et au sensible comme terrain de travail.
• donner corps à des lectures du monde pas nécessairement rationnelles, se nourrissant des imaginaires, des rêves, des fantasmes qui ont rarement leur place dans notre société normée (en dehors du secteur publicitaire).
• mobiliser chez les citoyens une matière sensible, intime qui serait inaccessible au cours d’entretiens semi-directifs classiques que pourraient proposer des chercheurs.
Dans ce projet, l’art renoue avec la question du politique, par sa capacité à remettre en cause ce qui est institué, à bousculer nos certitudes et à entrer en rupture avec ce qui est seulement utilitaire ou fonctionnel.
… aux artistes ?
L’artiste se construit à travers ces confrontations et ces échanges intersubjectifs avec le citoyen car ils éclairent d’un jour différent sa pratique, l’interpellent, la sollicitent.
Le contexte, l’environnement et l’intersubjectivité qui caractérisent la rencontre artiste-citoyen deviennent autant d’éléments constituant de l’acte artistique.
… aux citoyens ?
Si la co-création est également constituante pour le citoyen, c’est bien par sa capacité à le mettre à distance de lui-même, à faire un pas de côté pour lui permettre de découvrir quelque chose de lui-même.
2. Trois axes de travail pour les chercheurs associés au projet
a. Un apport de connaissances sur :
• L’immigration : le contexte historique, les relations inter-ethniques et enjeux du « culturel », mémoriels et patrimoniaux dans le quartier et dans la ville ; le cadre juridique des politiques nationales et européenne d’immigration ; le droit des étrangers et le droit d’asile et leur répercussion dans le quartier ;
• La discrimination : définition et enjeux dans le contexte du quartier.
• Le Plurilinguisme et ségrégation dans l’espace urbain.
L’artiste se nourrit des apports de connaissances que propose le chercheur afin de mieux appréhender l’environnement et le contexte – sociologiques, sociolinguistiques et politiques – dans lequel il va travailler.
b. Observation et intervention scientifique sur le projet avec un focus sur :
b-1. La relation « Eux » et « Nous » et les conditions d’émergence d’une communauté de destin
• L’observation de la relation entre Eux (les migrants, l’étranger – ou perçu comme tel –, les minoritaires, les dominés) et Nous (les non-migrants – ou perçus comme tels –, les majoritaires, les dominants) dans le projet. En effet, face à l’enfermement habituel des « étrangers » (perçus comme tels) dans une généralité qui nie leur singularité un « étranger » aux yeux du majoritaire représente à lui seul son groupe (« la femme arabe », le « maghrébin », le « roumain »…) et l’individualité (une façon sensible d’être au monde) ne serait ainsi que l’apanage du majoritaire – le chercheur sera peut-être amené à intervenir pour réintroduire de la singularité chez l’Autre.
• Au-delà de cette singularité – qui serait alors commune à Eux et à Nous –, il s’agit de proposer une réflexion sur les conditions d’émergence d’une « communauté de destin » à l’échelle du quartier qui dépasse précisément ce clivage. Autrement dit, dans quelle mesure le travail artistique mobilisant le sensible, l’imaginaire, le rêve, etc. pour produire de l’altérité permet de dépasser une frontière habituelle entre Eux (qui serait un collectif, un groupe, une « communauté » sans singularité, sinon des particularismes, des spécificités) et Nous (qui serait une singularité, reflétant l’Universel, la Société, l’Humanité) ? Quelles portes ouvre le travail artistique dans la recherche de ce dépassement ? Si l’Art n’a pas vocation à régler les problèmes d’une société, il est en revanche un « générateur de questions » pour remettre en cause les idées reçues, les représentations dominantes. En cela d’ailleurs, les projets artistique et sociologique se rejoignent.
Nylso, Correspondances Citoyennes, 2007
b-2. Une matière sensible à explorer
• Par l’entremise de l’artiste, le chercheur peut accéder à une matière inhabituelle, qui relève du sensible, de l’émotion (suscitée par des images, des sons, des visages familiers, un environnement dans lequel on se sent bien…). Ce sont autant d’éléments que les chercheurs ont peu l’habitude de traiter et dont la mise au jour peut se révéler précieuse pour la compréhension des expressions mémorielles, des représentations, des expériences… Les expressions suscitées par l’activation/réactivation des émotions saisies et momentanément cristallisées dans le travail de l’artiste est, pour le chercheur, une matière à penser.
• Comme Pascal Nicolas-Lestrat, on considère le récit d’expérience comme « la prise de conscience d’une perte et d’une impossibilité [que le récit soit en adéquation avec l’expérience] » et que c’est autour de cette perte et de cette impossibilité que la rencontre se fait entre l’artiste et l’habitant, mais aussi entre le chercheur et l’habitant. Susciter la mémoire, la réactiver, la mobiliser devient alors l’enjeu de la rencontre.
3. Deux axes de travail pour les « passeurs »
Dans le cadre de ce projet, les organisateurs souhaitent s’associer dans chaque quartier aux réseaux locaux d’acteurs de terrain : éducateurs de rue, animateurs, interprètes,
travailleurs sociaux, etc.
a. Accompagnement des artistes et chercheurs en résidence :
• Accompagner chaque artiste dans la découverte du quartier. Présentation des dynamiques propres au quartier, visites sur place : les lieux, les associations, les institutions…
• Faciliter les rencontres avec les habitants en leur présentant personnellement
des familles de migrants
• Faciliter la compréhension entre les artistes et les habitants qui ne parleraient
pas la même langue.
• Conseiller les artistes-résidents au moment où ceux-ci vont aller aborder directement (sans intermédiaire) les personnes du quartier
b. Diffusion / distribution / valorisation des productions :
• Participer aux entretiens qui seront organisés en vue de la réalisation du documentaire.
• Participer à la diffusion des correspondances sur le quartier (de personne à personne, auprès des familles du quartier)
• Participation aux temps forts de restitution publique (réunion de bilans, festivals, projections, expositions, séminaires…)
4. Partager nos réflexions avec des élus
tout au long du projet
Dans chaque ville, un(e) élu(e) est invité(e) à participer aux réflexions du comité de pilotage tout au long du projet. Représentant l’autorité publique locale, il (elle) bénéficie ici d’un terrain pratique d’expérimentation qui lui permettra de juger concrètement de l’apport d’interventions analytiques et créatives (art, recherche) en prise avec la société. A l’issue du projet, il (elle) s’engage à transmettre au Maire de la ville son analyse et ses recommandations : pourquoi et comment la Mairie pourrait-elle encourager ce type d’initiative à l’avenir ? Il(elle) participe également à la valorisation et la diffusion des productions artistiques au sein des réseaux européens dans lesquels sont investies les villes qu’il(elle) représente. A Rennes, il s’agit de Sylvie Robert (vice-présidente de Rennes Métropole déléguée à la culture) ainsi que Frédéric Bourcier (adjoint au Maire de Rennes chargé de l’Urbanisme, il est également l’élu de référence du quartier du Blosne, où se déroulera en partie le projet). A Cluj, il s’agit de Valer Morar (chargé de l’assistance sociale et de la protection de l’enfance). A Tarragona, il s’agit de Sandra Coloma (chargée de la jeunesse et de la culture).
E. Calendrier
Septembre 2010 – Février 2011 :
Douze résidences d’artistes, articulées aux recherches d’une équipe de sociologues, anthropologue et sociolinguistes.
• 27 septembre – 17 octobre 2010 inclus : un vidéaste (ESP), un peintre-architecte (ESP) et deux photographes (ROU) à Rennes.
• 22 novembre – 12 décembre 2010 inclus : une comédienne (FR), une graphiste (FR), et deux photographes (ROU) à Tarragona.
• 10 janvier au 30 janvier 2011 inclus : un vidéaste (ESP), un peintre-architecte (ESP), une comédienne (FR), et un plasticien (FR) à Cluj.
A partir d’avril 2011 :
Restitution et valorisation des travaux
• Diffusion/distribution des livres et des DVD dans les librairies, les bibliothèques et les lycées à l’échelle européenne et notamment dans les trois pays participants,
• Circulation des valises dans les familles des participants, dans les lycées, auprès des élus locaux,
• Projections du documentaire, présentation des éditions et des expositions en partenariat l’ensemble des partenaires locaux à l’occasion de la Sant Jordi à Tarragona (24 avril), de Fête Comme Chez Vous à Rennes (début mai), de la Journée de l’Europe (en présence de la députée européenne Nicole Kiil-Nielsen) et du festival de cinéma à Cluj (fin mai)
• Journée de l’Europe : manifestation en simultanée dans les trois pays le 9 mai
(en visioconférence)
• Conférences et partages d’expériences à l’échelle européenne.
• D’octobre 2011 à février 2012 : une exposition itinérante dans tous les centres sociaux de Rennes
• Dans toute la Bretagne, au sein d’un réseau de 40 libraires bretons
• Avec le festival de cinéma de Douarnenez (en cours)
• Avec les Universités de Rennes, Lorient et Brest : conférences, expositions
et projection de film documentaire
• Diffusion des productions artistiques et scientifiques dans les réseaux de la Maison de l’Europe de Rennes, de Banlieues d’Europ’Est, et sur la plateforme numérique de la MIR
à partir d’octobre 2010.
F. Equipe d’intervenants
Nicolas Combes référent pour L’âge de la tortue en France, coordinateur général
Ignasi Papell Garcia référent pour Ariadna en Espagne
Istvan Szakats référent pour AltARTART, coordinateur artistique en Roumanie
Anne Morillon référente pour TOPIK en France, sociologue
Alba Zamora Gonzalez référente de la Fundació Casal L’Amic en Espagne, éducatrice
Mihaela Griga référente pour PATRIRPATRIRPATRIR en Roumanie
Marie-Christine Drouet référente pour l’Association Rennaise des Centres Sociaux (ARCS) en France
Paloma Fernández Sobrino comédienne, coordinatrice artistique pour la France et l’Espagne
Ana Dumitrescu photographe
Andrei Farcasanu photographe
Nani Blasco vidéo-créateur
Xavier Trobat peintre-architecte
Romain Louvel plasticien
Thierry Bulot coordinateur scientifique, sociolinguiste (université Rennes 2)
Maria Pallarès Serena éducatrice (FCA), chercheuse associée en Espagne
Remus Gabriel Anghel sociologue (université de Cluj)
Pascal Nicolas-Le Strat sociologue (université Montpellier 3) en résidence dans les trois pays
Claire Lesacher doctorante en sociolinguistique urbaine (université Rennes 2)
Jeanne Robineau doctorante en sociolinguistique urbaine (université Rennes 2)
Maïwenn Furic coordinatrice financière
Fanny Minetti chargée d’administration
Alix Rolin webmaster
Mathieu Tremblin graphiste
Contact
Nicolas Combes
association L’âge de la tortue
10 bis, square de Nimègue, 35 200 Rennes, France
+33 661 75 76 03